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L?actualité suédoise reflète le doute et le soupçon

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L?actualité suédoise reflète le doute et le soupçon

Cette semaine, l’actualité suédoise reflète le doute et le soupçon, partenaires quotidiens des services de la justice.

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Premier suspect en ligne de mire : un garçon suédois de 16 ans originaire de la ville d’Uppsala est au centre d’une enquête internationale sur le piratage informatique à l’encontre de la NASA, de l’armée américaine et de plusieurs entreprises de technologie de pointe.

D’après le New York Times, il est possible, dans le cas de ce garçon, qu’il ne s’agissait que de préparations sommaires à d’hypothétiques attaques plus sérieuses.

Pourtant, dans le contexte actuel d’augmentation rapide des opérations de piratage informatique, le fait qu’un jeune adolescent puisse contourner les systèmes de protection et de sécurité des plus grandes compagnies mondiales n’est pas pour rassurer les enquêteurs.

Le second suspect de la semaine est la Chine, soupçonnée d’espionnage dans les universités suédoises. Des universitaires invités par des sections de recherche de l’institut Karolinska de Stockholm profiteraient de leur situation pour recueillir et voler des résultats des recherches qui n’ont pas encore été publiées ni brevetées.

L’information provient d’un détective des services de sécurité suédois Säpo mais n’a pas fait l’objet d’une confirmation publique par cet organisme. Quoi qu’il en soit, faire des recherches coûte cher et le risque d’espionnage est donc toujours présent.

Les universités de Suède se déclarent attentives au problème mais c’est aux chercheurs eux-mêmes qu’il revient d’être le plus vigilant et de protéger leurs travaux. En effet, contrairement à d’autres pays, en Suède ce sont les chercheurs et non les institutions qui possèdent les droits de recherche.

Après expertise, la police suédoise a affirmé que la poudre retrouvée dans une lettre envoyée à l’ambassade danoise basée en Suède est sans danger. Le doute est donc levé, il ne s’agit pas de l’anthrax, cette bactérie dont l’inhalation peut être mortelle, comme on avait pu le craindre.

L’ambassade avait en effet été évacuée après la découverte d’une poudre non identifiée, et par prévention, tout le personnel était passé en décontamination. L’ambassade du Danemark a été attaquée plusieurs fois ces dernières années. Un groupe se faisant appelé Global Intifada, responsable de deux attentats contre l’ambassade (ayant mis le feu a une voiture et dégradé des locaux) avait déclaré que ces faits constituaient une réponse au soutien apporté par le Danemark à la guerre en Irak menée par les États-unis.

Un autre soupçon, confirmé cette fois : la police suédoise a certifié l’existence d’un vaste réseau de pornographie sur enfants agissant par le biais de l’internet. 100 suspects ont été entendu dans 8 pays européens (Suède, France, Grande Bretagne, etc.) dont 15 personnes en Suède.

Certains ont déjà été arrêtés. La police nationale suédoise s’est félicitée de l’efficacité de la collaboration des services de police entre les différents pays, et notamment des activités du COSPOL, un groupe de coopération des actions de police. Des représentants d’Europol et d’Interpol ont également participé aux opérations.

Le doute et les soupçons ne sont cependant pas le monopôle de la justice.

L’histoire et l’archéologie ont aussi leurs incertitudes et leurs tâtonnements. Après 5 années de travail et d’étude méthodique de Gamla Stan (la vielle ville), cœur historique –et touristique- de Stockholm, un groupe de chercheurs a identifié plusieurs habitations dont l’âge aurait été sous-estimé : selon ces explorateurs, ces bâtiments dateraient du 15ème siècle et non du 17ème ou du 18ème comme il était admis jusqu'à maintenant. Si l’on en croit ces résultats, le quartier de Gamla Stan serait donc plus vieux de 300 ans!

Celia Pascaud

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